Acupuncture : la formation et les risques
Des formations universitaires sont indispensables à l’exercice de l’acupuncture. En effet, des risques existent en cas de mauvaise pratique. Explications.
- Les diplômes nécessaires à l’exercice du métier d’acupuncteur
- Les risques liés au métier d’acupuncteur
Les diplômes nécessaires à l’exercice du métier d’acupuncteur
En France, il existe deux diplômes interuniversitaires (DIU) d’acupuncture, destinés aux médecins (DIU d’acupuncture générale) et aux sages-femmes (DIU d’acupuncture obstétricale). Trois ans d’études sot nécessaires à l’obtention du diplôme, et ce, dans les deux cas.
Depuis 2008, une capacité en acupuncture a été officiellement créée. L’université de Montpellier propose même, dans le cadre des nouveaux diplômes, un parcours spécialisé dans l’acupuncture. Signe particulier de ce parcours, chercheurs, étudiants et professionnels peuvent, eux, aussi, suivre cette formation.
En Chine, deux cursus de médecine sont officiellement reconnus : la médecine chinoise et la médecine occidentale. Chacun dispose de ses propres facultés, hôpitaux affiliés et instituts de recherche. Douze années d’études sont nécessaires à l’obtention d’un diplôme d’acupuncteur.
Plusieurs écoles en France proposent un enseignement en coopération ou non avec des universités. Il est nécessaire de rappeler, que l’acupuncture ne constitue qu’une matière au sein de la formation de médecine chinoise. La pharmacopée traditionnelle reste la principale branche thérapeutique de cette discipline.
Les risques liés au métier d’acupuncteur
L’acupuncture reste une technique délicate et une mauvaise pratique comme pour toute intervention médicale ou paramédicale, peut générer des effets nocifs. Le cas le plus fréquent reste la non-stérilisation des aiguilles.
En Occident, des lots d’aiguilles à usage unique sont utilisés pour prévenir ces types de risques. En Europe, les directives 93/42/CEE imposent l’usage d’aiguilles stérilisées. En France, la Code de la Santé Publique renforce cette obligation pour les médecins.